Chèques cadeaux : des bonus très ancrés chez les salariés

Nombreux sont les Comités d’Entreprises qui chaque fin d’année ou pour des occasions particulières, accordent des chèques cadeaux papiers à leurs salariés. Mono-enseignes, multi-enseignes ou thématiques, ces avantages attribués par l’employeur « en contrepartie ou à l’occasion du travail » sont très plébiscités par les bénéficiaires, qui y voient une hausse directe de leur pouvoir d’achat. Le format papier des chèques cadeaux traditionnels a par ailleurs l’avantage de rassurer les utilisateurs, habitués à recevoir ponctuellement ce chéquier « bonus » en main propre. Pour l’employeur, le jeu en vaut la chandelle, puisque la fiscalité associée peut s’avérer avantageuse. Cette année 2018, les chèques cadeaux sont exonérés de cotisations sociales à hauteur de 166 euros par collaborateur et par année civile, soit 5% du plafond mensuel de la Sécurité Sociale. Un geste impactant et qui a de beaux jours devant lui donc, mais qui peut être optimisé.

S’adapter au mode de consommation de plus en plus digital des salariés

La majorité des entreprises insuffle à ses collaborateurs la culture du numérique, et l’expansion continue du e-commerce et des achats en ligne n’est qu’une traduction de l’adoption de ces nouveaux usages, avec 37 millions d’internautes ayant effectué au moins un achat en ligne en 2017, pour un panier moyen de 66 euros (source : FEVAD). L’avènement des cartes cadeaux et tickets restaurants sous forme de cartes à puce est un exemple de la transition qui s’opère dans la sphère RH. Solde de la carte, liste des opérations effectuées, simplification logistique, géolocalisation des établissements partenaires et offres promotionnelles peuvent être gérés en ligne, offrant instantanéité, services additionnels, simplicité et transparence aux utilisateurs.

Le marché des bons d’achats a aussi pris le virage du numérique, et offre des perspectives intéressantes pour les professionnels et Comités d’Entreprises. Facilité d’acquisition et de distribution, choix conséquent de boutiques partenaires, parmi lesquelles les grands leaders du e-commerce et les principales marques de consommation courante, coûts moindres grâce à diverses mécaniques commerciales : les bons d’achats dématérialisés séduisent de plus en plus. La solution BAC’S portée par Isifid propose par exemple de créditer à ses bénéficiaires des cagnottes digitales ayant deux fois la valeur du montant investi : pour 100 euros achetés, 200 euros sont offerts au bénéficiaire. L’occasion d’être deux fois plus généreux, ou deux fois plus économe, selon le point de vue. Le pourquoi du comment ? Une partie de l’économie est assumée par les 250 e-commerçants partenaires.

Vers plus de flexibilité et un coût maîtrisé

Loin l’idée pour les Comités d’Entreprise d’abandonner la solution traditionnelle des chéquiers cadeaux. Il fait sens de plutôt investir une partie du budget annuel dans ces derniers, qui demeurent une valeur sûre attendue par les salariés, et l’autre partie dans les nouvelles solutions digitales, moins onéreuses et qui permettent de faire plaisir sous un angle plus original et innovant. Avec un budget de 100€, un CE pourrait de ce fait distribuer 150€ à ses collaborateurs : par exemple 50€ de chèques cadeaux papiers, et 100€ de BAC’S lui coûtant au réel 50€, respectant par ailleurs le plafond des 5% générant une exonération par l’URSSAF. En sus des économies réalisées, les bons d’achats digitaux présentent l’avantage d’offrir une immédiateté des opérations (les cagnottes virtuelles sont achetées et attribuées en direct sur la plateforme www.bacs.fr), une flexibilité accrue et des enseignes inédites. Une diversification appréciable par les deux parties, qui permet de s’aligner avec les tendances de consommation et de répondre de manière optimale aux restrictions budgétaires imposées à grand nombre de CE et PME .